Publié dans Economie

Recettes fiscales - Une hausse de 32 % pour Vatovavy-Fitovinany et Atsimo-Atsinanana

Publié le lundi, 24 août 2020

2 milliards 300 millions d’ariary. Cette somme représente les recettes fiscales de la Direction régionale des impôts pour les Régions de Vatovavy-Fitovinany et d’Atsimo-Atsinanana durant le premier semestre de cette année. Malgré la crise sanitaire, ces recettes ont enregistré une hausse de 32 % en comparaison avec les chiffres de l’année précédente. « Effectivement, nous avons atteint aujourd’hui près de 70 % de l’objectif annuel fixé, et ce, malgré les difficultés économiques rencontrées dans les différentes Régions actuellement. Depuis le début du mois de mars notamment, les routes et le canal des Pangalanes ont été fermés, alors que ceux-ci représentent les principales sources d’impôts dans la Région.

Il nous a donc fallu trouver d’autres moyens », explique Andriamaro Guillaume Rasolofo, directeur régional des impôts en charge des Régions de Vatovavy-Fitovinany et d’Atsimo Atsinanana. Ainsi, dans cette recherche, les autorités ont effectué un élargissement de l’assiette fiscale avec la fiscalisation de la filière vanille, ainsi que celle des huiles essentielles. « Ces derniers temps, la filière vanille a commencé à se développer dans la Région. Bien avant la crise sanitaire, les planteurs ont même commencé à étendre leurs plantations à Nosy Varika, Mananjary mais aussi à Manakara. Nous avons donc décidé de formaliser les planteurs. Auparavant, seuls les collecteurs et les exportateurs étaient formalisés. Mais nous avons décidé d’ajouter les planteurs dans l’objectif d’améliorer les recettes fiscales bien évidemment, mais aussi afin d’améliorer la qualité et la quantité des produits », précise le directeur régional des impôts. Les planteurs ont ainsi contribué considérablement aux recettes fiscales de la Région pour cette année.

L’Administration fiscale locale a également procédé au début de l’année à la mise en place d’un service de ressources locales pour aider et accompagner les Collectivités territoriales décentralisées (CTD). D’autre part, les souscripteurs de crédits auprès des institutions de microfinances ont également contribué à cette hausse. « Même avec la situation actuelle, la population continue de souscrire à des crédits et des prêts auprès des institutions financières de la Région. Et comme ces souscriptions sont visibles auprès de l’Administration fiscale, nous avons mené notre enquête pour voir si ces crédits vont servir à l’extension de leurs activités économiques ou autres. Si c’est le cas, nous les encourageons à se formaliser et à s’acquitter de leurs impôts », rajoute le responsable. Disposant aujourd’hui de neuf centres fiscaux et d’un service régional pour les entreprises, cette Direction montre l’exemple à suivre. De plus, elle a enregistré une hausse de 27 % sur le plan national, en comparaison avec les autres Directions régionales.

Rova Randria

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff